L’intervention se déroule sous anesthésie générale. Plusieurs voies d’abord permettent d’accéder au rein: chirurgie classique avec une incision antérieure ou sur le côté, ou chirurgie coelioscopique (vidéochirurgie). Le choix est fait en fonction de la maladie causale, de votre morphologie et des habitudes de votre chirurgien.
Il est nécessaire de retirer la graisse autour du rein (néphrectomie élargie) et parfois la glande surrénale. Le rein et les structures retirées sont ultérieurement analysés au microscope (examen anatomopathologique) pour préciser le diagnostic et, en cas de tumeur, définir le pronostic, les éventuels traitements complémentaires et les modalités de suivi.
En fin d’intervention un ou plusieurs drains peuvent être mis en place; ils permettent de surveiller les écoulements par le site opératoire.
Une sonde urinaire est mise en place pendant l’anesthésie pour surveiller le bon fonctionnement du rein restant et vous éviter d’avoir des difficultés urinaires au réveil. Elle est rarement responsable d’un inconfort.
La douleur liée à l’intervention relève de médicaments antalgiques administrés régulièrement. Un cathéter peut être placé dans la cicatrice pour diminuer les douleurs des premières heures.
Le moment de l’ablation du ou des drains est variable et est défini par le chirurgien.
Vous êtes autorisé habituellement à vous lever dès le lendemain de l’opération et à vous réalimenter dès la reprise du transit intestinal. L’hospitalisation dure environ quatre à dix jours et une convalescence de quelques semaines peut être nécessaire.