Lithotricie extra corporelle

Lithotritie extra corporelle

Les calculs touchent 10% de la population, avec un risque de récidive de 50% à cinq ans.
Ces calculs peuvent rester bloqués lors de leur migration à différents endroits en fonction de leur taille, et empêcher le passage des urines.
La pression des urines augmente alors dans le rein et produit des douleurs : la colique néphrétique.
La formation des calculs survient par cristallisation des urines dans les reins. Ces petites pierres peuvent parfois être responsables de saignement (urines rouges). Ils peuvent également favoriser le développement d’une infection urinaire.

La lithotritie extra corporelle permet de fragmenter le calcul grâce à des ondes de choc générées par un lithotriteur. Le contact de la tête de traitement avec la peau du patient permet de propager et de focaliser les ondes de choc sur le calcul.
Celui-ci est ainsi réduit en fragments qui seront ensuite éliminés dans la majorité des cas. Cette élimination se fait par les voies urinaires. Il n’y a donc pas d’ouverture chirurgicale.
La mise en place d’une sonde urétérale entre le rein et la vessie (dite sonde « JJ ou double J») peut être nécessaire dans le cadre du traitement. En fonction de la taille, de la résistance de votre calcul et de la réponse au traitement, une ou plusieurs séances peuvent être nécessaires.

Lithotritie extracorporelle

Lithotritie extracorporelle

Vous êtes allongé sur une table de traitement, un appareil de repérage (Rayons X ou échographie) permet de localiser le calcul. Un ballon rempli d’eau et couvert de gel d’échographie est alors mis au contact de la peau pour permettre aux ondes de chocs de se propager jusqu’au calcul pour le fragmenter. Vous entendrez le bruit de ces ondes de choc.
Le nombre d’impacts sera déterminé par votre urologue. Une nouvelle séance peut être nécessaire.
Prise en charge de la douleur : l’intervention se déroule avec ou sans anesthésie selon la pratique de l’équipe médicale.